- Bédélat du Cassaïre
- Mandailles Saint-Julien, France
- 2019 - 2020
- projet livré
- Restauraton d’un bédélat
-
Syndicat mixte du Puy Mary
- Photographies Germain Brunet et © Hugo Manhes
Le bâtiment se trouve sur les crêtes de la vallée de la Jordanne, entre le Col de Légal et le Puy Chavaro- che, sur le tracé du GR 400, à une altitude 1501m. On l’appelle buron mais c’est en fait un “bédélat” ou ”védélat”, nous trouvons les deux orthographes. Le védélat est le bâtiment abritant la petite étable des veaux et les bêtes malades. C’est une construction apparue tardivement sur les montagnes d’estive sous l’influence de l’amélioration de l’élevage. On ne le retrouve pas dans les burons les plus anciens, à moins qu’il n’ait été rajouté par la suite. Avant son apparition, les bêtes se protégeaient des intempéries dans les creux de cabanes et derrière les claies.
Deux types de bédélat sont présents sous deux formes sur les estives du Cantal :
- soit il est intégré au buron soit il est indépendant du buron.
Nous nous trouvons dans le deuxième cas, car il y a la trace, quelques dizaines de mêtres en contrebas, du buron, où le vacher procédait à la fabrication du fromage. La taille de ce védélat étant assez importante (11m de longueur pour 4,5m de largeur) indique par contre qu’il n’y avait pas seulement les veaux qui y trouvaient refuge, mais plus largement l’ensemble du troupeau bovin.
La construction est de forme quadrangulaire,implantée perpandiculairement aux courbes de niveaux, tapie dans le sol, à moitié enfouie dans un repli de terrain. Il se coiffe d’un toit qui semble être posé à terre . De plain-pied, il présente une seule grande pièce. Ses murs en pierre de type trachy-andésite sont partiellement enterrés dans la terre. Les murs sont massifs, d’un mètre à 1m 60, afin de résister à la poussée de la voûte. Les murs pignons sont moins épais. La toiture à deux pentes est recouverte en « lauze ». Elles reposent sur lavoûte en tassement de charge par par l’intermédiaire d’un remplissage de terre et de pierres formant la pente du toit. A son sommet, était disposé un faîtage en pierres taillées demi-cylindriques. Présentant une voute en berceau, ce bédélat date vraisemblablement du XVIIIe siècle. Le sol est entierrement pavé mais recouvert de terre.
Il n’y a pas de trace de cheminée, ce qui confirme donc que l’homme ne s’y logeait pas. Le pignon où se trouve la porte d’entrée s’ouvre sur le midi. Celle- ci est assez large, présentant un arc composédetroisclaveaux.Cetarcs’est désormais écroulé. Cependant, tout le reste de la voute est encore debout et stable.
Toutes les pierres de constructions sont encore présente sur le site. Un important travail de classification sera nécessaire mais la matière se trouve déjà là. Il est urgent d’agir avant que l’humidité ne pénètre trop dans la voûte et n’affaisse celle-ci. La réfection du pignon principal est également à prévoir.
Tout comme sa vocation première d’abri, celle-ci pourrait également perdurer dans l’avenir, après réhabilitation du bâtiment, en vue d’accueillir les randonneurs du GR 400 et leur fournir si besoin, l’abri nécessaire en cas d’intempérie ou de repos bien mérité.
Deux types de bédélat sont présents sous deux formes sur les estives du Cantal :
- soit il est intégré au buron soit il est indépendant du buron.
Nous nous trouvons dans le deuxième cas, car il y a la trace, quelques dizaines de mêtres en contrebas, du buron, où le vacher procédait à la fabrication du fromage. La taille de ce védélat étant assez importante (11m de longueur pour 4,5m de largeur) indique par contre qu’il n’y avait pas seulement les veaux qui y trouvaient refuge, mais plus largement l’ensemble du troupeau bovin.
La construction est de forme quadrangulaire,implantée perpandiculairement aux courbes de niveaux, tapie dans le sol, à moitié enfouie dans un repli de terrain. Il se coiffe d’un toit qui semble être posé à terre . De plain-pied, il présente une seule grande pièce. Ses murs en pierre de type trachy-andésite sont partiellement enterrés dans la terre. Les murs sont massifs, d’un mètre à 1m 60, afin de résister à la poussée de la voûte. Les murs pignons sont moins épais. La toiture à deux pentes est recouverte en « lauze ». Elles reposent sur lavoûte en tassement de charge par par l’intermédiaire d’un remplissage de terre et de pierres formant la pente du toit. A son sommet, était disposé un faîtage en pierres taillées demi-cylindriques. Présentant une voute en berceau, ce bédélat date vraisemblablement du XVIIIe siècle. Le sol est entierrement pavé mais recouvert de terre.
Il n’y a pas de trace de cheminée, ce qui confirme donc que l’homme ne s’y logeait pas. Le pignon où se trouve la porte d’entrée s’ouvre sur le midi. Celle- ci est assez large, présentant un arc composédetroisclaveaux.Cetarcs’est désormais écroulé. Cependant, tout le reste de la voute est encore debout et stable.
Toutes les pierres de constructions sont encore présente sur le site. Un important travail de classification sera nécessaire mais la matière se trouve déjà là. Il est urgent d’agir avant que l’humidité ne pénètre trop dans la voûte et n’affaisse celle-ci. La réfection du pignon principal est également à prévoir.
Tout comme sa vocation première d’abri, celle-ci pourrait également perdurer dans l’avenir, après réhabilitation du bâtiment, en vue d’accueillir les randonneurs du GR 400 et leur fournir si besoin, l’abri nécessaire en cas d’intempérie ou de repos bien mérité.
I - TRAVAUX PRÉPARATOIRES
- récupération, roulage, tri et mise en cordes de la phonolite
- démolition partielle du pignon sud
- tri et rangement des matériaux en recul pour permettre la reconstruction - installations de chantier
II - TRAVAUX DE CONFORTATION - NETTOYAGE - RAVALEMENT
- évacuation des amas de pierre dans le bédélat
- étaiement de la voûte pour la durée des travaux
- relevage de la voûte au moyen d’étais métalliques forcés tour à tour, plus raccord voûte - terrassement manuel pour le dégagement de l’extra-do de la voûte de la cave
- nettoyage de l’extra-do de la voûte à l’air comprimé
- remise en place de la terre sur la voûte compris roulage à la brouette - reprofilage général de la forme de la terre sur la voûte
- reconstruction du pignon est en maçonnerie de pierres sèches
- reconstruction du linteau à trois claveaux de la porte
- réfection du pallier d’entrée
- arase des pignons en pierres choisies et tétuées - reprise des arases des longs pans
- réfection du donne-jour en pignon ouest
- nettoyage de l’intrado de la voûte
III - TRAVAUX DE COUVERTURE
- façon d’une forme de chaux grillagée ep: 5 cm environ
- couverture de tuiles de phonolithe récupérées sur mortier maigre
- façon d’égout de toit en dalles de grande dimension
- façon d’arrêtier en dalles choisies équarries
- repose, à bain de mortier, de faîtage de pierre de taille de récupération
IV - TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT DES ABORDS
- reprise du mur de l’enceinte
- nettoyage du site afin de dissimuler toute trace de travaux
V - AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
- fourniture et pose d’une porte en bois à deux vantaux.
- récupération, roulage, tri et mise en cordes de la phonolite
- démolition partielle du pignon sud
- tri et rangement des matériaux en recul pour permettre la reconstruction - installations de chantier
II - TRAVAUX DE CONFORTATION - NETTOYAGE - RAVALEMENT
- évacuation des amas de pierre dans le bédélat
- étaiement de la voûte pour la durée des travaux
- relevage de la voûte au moyen d’étais métalliques forcés tour à tour, plus raccord voûte - terrassement manuel pour le dégagement de l’extra-do de la voûte de la cave
- nettoyage de l’extra-do de la voûte à l’air comprimé
- remise en place de la terre sur la voûte compris roulage à la brouette - reprofilage général de la forme de la terre sur la voûte
- reconstruction du pignon est en maçonnerie de pierres sèches
- reconstruction du linteau à trois claveaux de la porte
- réfection du pallier d’entrée
- arase des pignons en pierres choisies et tétuées - reprise des arases des longs pans
- réfection du donne-jour en pignon ouest
- nettoyage de l’intrado de la voûte
III - TRAVAUX DE COUVERTURE
- façon d’une forme de chaux grillagée ep: 5 cm environ
- couverture de tuiles de phonolithe récupérées sur mortier maigre
- façon d’égout de toit en dalles de grande dimension
- façon d’arrêtier en dalles choisies équarries
- repose, à bain de mortier, de faîtage de pierre de taille de récupération
IV - TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT DES ABORDS
- reprise du mur de l’enceinte
- nettoyage du site afin de dissimuler toute trace de travaux
V - AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
- fourniture et pose d’une porte en bois à deux vantaux.
GERMAIN BRUNET architecte
